Volume 5?
N° 1, Janvier 2008
RECHERCHE ORIGINALE
De la persistance des
comportements de sant?nouvellement acquis. Analyse du fl閏hissement des
comportements de sant?/h1>
Ray M. Merrill, PhD, MPH, Steven G. Aldana, PhD, Roger L. Greenlaw, MD, Hans A. Diehl, DrHSc, MPH, Audrey Salberg, RN, Heike Englert, PhD, MPH
Référence suggérée pour cet article? Merrill RM, Aldana SG, Greenlaw RL, Diehl HA, Salberg A, Englert H. De la persistance des comportements de santé nouvellement acquis. Analyse du fléchissement des comportements de santé. Prev Chronic Dis
2008;5(1). http://www.cy118119.com/pcd/issues/2008/
jan/07_0031_fr.htm.
Consult?le [date].
ÉVALUÉ PAR LES PAIRS
Résumé
Introduction
Nous avons évalué les données du programme CHIP (Coronary Health Improvement Project – Étude de l'amélioration de la santé coronarienne) afin de déterminer si l'amélioration des comportements de santé associée à cette intervention persistait ou fléchissait sur un suivi de 18爉ois.
Méthodes
Ont participé à cette étude?48爒olontaires, âgés de 24 à 81燼ns, originaires de la zone urbaine de Rockford, Illinois?USA), enrôlés dans le programme燙HIP, lequel comprenait un cycle de conférences pédagogiques de? semaines. Cette intervention avait pour but d'amener les participants à prendre conscience de l'importance d'un meilleur choix
de vie et d'une amélioration des comportements alimentaire et physique. L'activité physique et le comportement alimentaire ont été évalués en conditions basales et leur évolution l'a été au bout de 6爏emaines et 18爉ois. L'évaluation des variations a reposé sur l'analyse des quartiles de chaque variable à son niveau initial.
Résultats
En ce qui concerne les divers paramètres en conditions basales, il n'est apparu aucune différence entre les patients sortis en cours d'étude et ceux ayant poursuivi celle‑ci jusqu'au terme des 18爉ois. Chacune des 21爒ariables des comportements alimentaires et de l'activité physique ont laissé apparaître une amélioration significative de leur variation
moyenne sur 6爏emaines, à l'exception du pourcentage de la ration calorique quotidienne apporté par les glucides. Sur 18爉ois, cette même variation moyenne des 21 variables a affiché une amélioration significative, sauf en ce qui concerne l'apport calorique des protéines, de l'alcool et des céréales complètes. Le pourcentage de participants ayant connu
à?爏emaines une amélioration de leur activité physique et de leur comportement alimentaire oscillait entre?9? pour le pourcentage de l'apport calorique quotidien sous forme glucidique (64? à?8 mois) et 91? pour l'apport alimentaire quotidien en cholestérol?84? à?8爉ois). Sur 18爉ois, les quartiles en conditions basales se sont avérés avoir une
influence significative sur le degré de variation de toutes les variables. Il n'a été constaté une amélioration significative de l'activité physique des participants sur 18爉ois que pour les deux quartiles inférieurs d'activité physique en conditions basales. Quant au quartile supérieur d'activité physique en conditions basales, l'activité
physique a fléchi de manière significative.
Conclusion
Sur 18爉ois, l'activité physique et le comportement alimentaire des participants ont connu une amélioration significative. En dépit du fait que l'amélioration des comportements ait été plus sensible à 6爉ois, en majorité ceux‑ci n'étaient pas revenus à leur valeur initiale à 18 mois.